Détecter le plomb dans les revêtements anciens pour éviter les risques d’exposition

Si l’usage du plomb dans les peintures pour augmenter leur résistance est aujourd’hui réglementé, tous les bâtiments construits avant 1949 (date du permis de construire) sont susceptibles de contenir des traces de revêtements anciens toxiques.

En effet, l’inhalation ou l’ingestion de poussières de plomb sont les principales causes de contraction du saturnisme.

Pour se prémunir de ce danger lors de travaux de rénovation ou de réhabilitation, mais aussi lors d’une démolition totale ou partielle, ces bâtiments doivent donc faire l’objet d’un contrôle de la présence du plomb dans les peintures anciennes.

Contrairement au CREP (Constat de risque d’exposition au plomb), le repérage du plomb avant travaux ou avant démolition requiert des sondages plus approfondis afin d’expertiser les revêtements dissimulés sous des couches plus récentes.

Ce travail doit être réalisé par un opérateur titulaire des certifications en vigueur.

Il pourra faire analyser en laboratoire des prélèvements afin de connaitre la concentration exacte en plomb dans les peintures suspectes.

En cas de menace pour les intervenants du futur chantier, les maitrises d’œuvre et d’ouvrage devront procéder à un retrait de revêtements dangereux afin de sécuriser le chantier.